Si comme beaucoup de conducteurs vous ne disposez pas d’un garage pour abriter votre voiture sans permis, vous devez la protéger des aléas climatiques par d’autres moyens. Cet article vous explique comment contrôler et protéger votre vsp en hiver et tout ce qu’il faut savoir sur les points les plus vulnérables de votre véhicule.
Bien protéger votre VSP en hiver
Tout d’abord, il faut dire que durant l’hiver, la voiture est soumise à toutes sortes d’agressions liées au climat. Ainsi, les matériaux qui constituent ses diverses parties et structures techniques, s’abîment ou fonctionnent mal. Il est déjà arrivé à tout le monde de rencontrer des difficultés de démarrage de bon matin après un bon coup de gel…
Protéger des rigueurs de l’hiver : de quoi parle-t-on ?
Pour commencer, parlons de nos objets demeurant à l’extérieur. La chute des températures entraine une confrontation au gel, à l’humidité et aux rayons du soleil. En pratique, le gel condense l’humidité de l’air. Celle-ci se dépose sur les surfaces qui, du coup, se refroidissent elles-mêmes très rapidement. Cela favorise ainsi le gel en profondeur de leurs propres structures.
Sous l’effet du soleil, le dégel permet à l’eau ainsi accumulée de pénétrer jusqu’aux plus petits interstices existants dans les matériaux. Comme la glace est plus volumineuse que l’eau à l’état liquide, au prochain coup de gel, la structure éclate, ou se déforme, ou perd de sa robustesse. C’est le cas en particulier du caoutchouc des pneus. Néanmoins, ce n’est pas le seul problème lié à l’hiver…
Protéger la vsp avec une bonne bâche
La voiture sans permis doit aussi être protégée de toutes formes d’humidité pour préserver le fonctionnement du moteur. Ainsi, couvrir la voiture d’une bâche de qualité garantit le démarrage et la sécurité tous les jours, quel que soit la température extérieure. Avec ce geste simple et d’un coût abordable, les fonctions vitales de votre automobile sont préservées.
- la batterie fonctionne et sa durée de vie est rallongée ;
- le liquide de radiateur est préservé même avec une quantité d’antigel minimale ;
- les vitres sont protégées de la couche de givre qui fait si souvent pester et perdre un temps précieux avant de pouvoir démarrer.
Bien contrôler sa vsp en hiver
Bien sûr, il convient de vérifier régulièrement le bon état de sa voiturette. Mais le contrôle semble encore plus impératif en hiver. La voiture sans permis sert moins souvent pendant la mauvaise saison et même bâchée et immobilisée, elle doit être en parfait état.
Il faut vérifier avant de la protéger :
- le fonctionnement et l’état général des pneus ;
- la mécanique des parties articulées (portes, vitres, hayon, etc.) ;
- les niveaux d’huile et de liquide de refroidissement; la vidange devra éventuellement être faite ;
- les balais essuie-glace (aussi bien l’essuie glace avant que l’essuie glace arrière !) doivent être relevés ou posés sur un tissu intercalaire ;
- la batterie doit être débranchée avant une longue période d’immobilisation.
- le nettoyage de tout l’extérieur, vitres, carrosserie et jantes qui permettra de découvrir les points d’impact et de corrosion et d’y remédier avant les périodes (aggravantes) d’humidité.
Avant de la remettre en circulation, un test de démarrage et de bon fonctionnement devra être effectué. Les éventuelles pièces défectueuses non identifiées ou non changées auparavant devront être remplacées par des pièces adaptées. Il s’agit le plus souvent des pneus, des bougies ou des essuie-glaces.
Bien protéger son véhicule sans permis par très grand froid
Finalement, nous pouvons dire que la VSP est sensible et présente donc des points à absolument préserver lorsque les températures descendent notablement. Mais par chance, l’on peut en général repérer les signes plus ou moins discrets des défaillances qui s’annoncent :
- des fumées blanches au démarrage attirent l’attention sur l’état de la batterie et des bougies de préchauffage ;
- des pneus pas assez gonflés doivent l’être sans tarder. Ils adhérent mal en dessous de 7° et quasi plus du tout sur l’humidité et le verglas ; prévoir au cas échéant des chaussettes de neige ;
- un essuie-glace qui blanchit indique que son caoutchouc se dégrade sous l’effet du froid. Il se récupère avec du vinaigre blanc, mais il faudra bientôt le changer ;
- le liquide de lave-glace doit être adapté. Il s’en vend du spécial hiver contenant un antigel spécifique ;
- l’hiver est une période de longue obscurité. Il serait dommage de sortir du véhicule quand il fait très froid pour remplacer une ampoule grillée… La vérification se fait en amont et les remplacements sont immédiats ;
- enfin, en hiver, il convient de garder dans l’habitacle des gants, une lampe de poche, une bombe dégivrante, une d’anti-crevaison et du liquide lave-glace d’hiver.
On le voit, beaucoup de ces conseils pour protéger et contrôler sa petite voiture sont surtout affaire de bon sens et leur liste, ici, n’est pas exhaustive. Cependant, oublier un de ces points comme ne pas remplacer une pièce défectueuse, peut s’avérer pénalisant au démarrage, voire dangereux sur la route. Alors pourquoi ne pas s’équiper d’une bonne bâche et accorder le temps nécessaire à un bon contrôle ?